mercredi 23 octobre 2013

Mae Hong Son: Un impressionnant travail d'horloger.. Visite chez les Karen. ( Femmes giraffes)

En se promenant hier soir dans Mae Hong Son, Jacques avait fait remplacer la pile de sa montre. En discutant avec le jeune homme, celui ci lui annonce que son pére est un horloger hors pair. Bien qu'un peu sceptique, Jacques m'en informe et m'incite à mettre le jeune homme au pied du mur. Après avoir fait le tour du marché, nous revenons auprès de l'horloger et sa famille qui mange avec sa famille. Il est 19 heures environ. L'artisan nous demande de revenir vers 22 heures ce que nous ferons. Le jeune homme qui parle anglais, nous dit que son père a démonté la montre et qu'il a trouvé l'origine de la panne. Il nous montre un pièce dont le ressort aurait cassé.  Il doit en fabriquer une autre. Il est 22 heures. Nous prenez rendez vous pour le lendemain dans le début de l’après midi après la visite de la tribu Karen ( les femmes au long cou). Ce que nous ferons.. La montre à mécanisme automatique, une Kinetic avant les grandes séries que sortira SEIKO, est réparé.. Toutes les piéces que nous avions vu la veille au soir étalé sur l'étroit plan de travail sont en place.. et la montre fonctionne ( et maintenant depuis plus de 8 jours).


Pendant ce temps Jacques en profite pour faire des achats, bien plus sérieux, qu'il n'y parait. Il s'agit de protéger les avant bras du soleil et ses effets ravageurs pendant les virées en deux roues. Le vent vous donne la sensation de fraicheur, si bien que ce n'est que le soir que vous ressentez les coups de soleil.. autant vous protéger avec des trompe l'oeil en forme de tatouage. Tant qu'on y est autant donné dans le dragon..pendant ce temps un petit papillon a trouvé une magnifique piste d’atterrissage

Pendant le temps de la réparation, l'option a été prise d'aller visiter un village Karen et les femmes au long cou. Je dois avouer que je suis un peu mal à l'aise devant ce tourisme ethnique,  qui si l'on en croit la presse spécialisée, profite beaucoup plus à l'industrie des agences de voyages qu'aux tribus elle-même, mais comme nous ne passons pas par les agences..Pour ceux qui veulent en savoir plus le meilleur article que nous ayons trouvé sur le fond de ce sujet est celui Metronews nous nous achetons une bonne conscience à bon compte.. De plus comme nous le verrons le voyage se mérite. Jacques laissera sa moto peu après la route asphaltée tantôt sur la moto tantôt à pied, avec des passages à gué, mais aussi dans la boue et les cailloux. C'est là que j'apprécie la Phantom à la fois basse et légère. Comme en compétition de ski, le mieux est encore de taper dans les creux. et comme la moto est basse cela permet de conserver plus facilement l'équilibre  avec les deux pieds à plat. Je ne suis pas sûr qu'un trail 650, soit mieux adapté, dés lors qu'il y a quand même du trafic de deux roues..

Finalement, nous parvenons au village, mais impossible de suivre les deux roues locaux. Le village est protégé de la curiosité touristique. Une sorte de village exposition est dédié à ce sport. Nous avons pris le parti de faire marcher le commerce local et ferons quelques achats, avec en premier lieu des bières car ils nous a fallu marcher sous le cagnard..
Pour le reste de la journée, nous partons tardivement vers 16h aprés avoir récupéré la montre et mangé. La rouge 108 entre Mae Hog SOn et Khun Yuam ne présente guère de difficultés. Ce soir nous resterons dans notre profil en logeant au Ban Farang (la maison des étrangers). Dans cette Hill guest house, nous rencontrons un couple de russe de St Petersbourg et Moscou qui tienne à se distinguer de leur compatriotes qui fréquentent les plages du sud de la Thaialande.  En discutant avec eux, nous apprendrons qu'ils ont eux aussi loué une Phantom mais en bien meilleur état que les nôtres ( cf le post du 21 octobre ° mais surtout aux 2/3 de notre prix cher chez Mr Mechanic 1994 à Changmai.. Ce qui nous fait d'autant enragé que nos problèmes mécaniques s'empilent.. Le soir, coupure électrique dans le village, nous mangerons à la bougie... Certains thaïs s'éclairent avec leur smartphone qu'ils placent devant des glaces afin de capitaliser au maximum sur les lumens..

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