Nous repartons. Après moins d’une dizaine de km, c’est à mon tour d’avoir un problème. Plus d’embrayage.. problème avec le câble cette fois. L’embout du câble est usé. J’ai bien cherché à le remettre, mais dès que l’on tire sur l’embrayage, le câble sort du maneton. Bref, il nous faut revenir chez le motociste en passant les vitesses à la volée et au bon régime.. sans bien sûr pouvoir freiner sans caler. Merci Tony’s Big Bike Team.. Le garagiste nous fait à nouveau un énorme sourire. Nous sommes maintenant ses grands potes grâce au « heavy lack of maintenance of Tony’s Big Bike Team ». L’embout est sectionné et remplacé par un embout avec vis. Cette fois nous pensons en avoir fini.. Mais que neni. Il me faudra changer de moto dans les prochains jours car mon embrayage est nase et dans les fortes pentes inclinées, le moteur se met à hurler, l’embrayage patine.. je dois descendre tous les rapports pour ne parvenir qu’au ralenti au sommet de la cote. ( comme dans Duel, le tele-film suspense de Spielberg ou un conducteur est poursuivi par un camion). A l’issue de notre première boucle, je passerai chez Tony’s Big Bike pour remédier au problème. Finalement, la seule solution sera de changer de moto.. et encore il faudra changer les plaquettes de frein. Le process annoncé pour ¾ d’heures dura 1h30. Il est vrai que le proposé thai était occupé. Notre British est assez relax et prend le temps de fumer sa clope.. mais il ne mettra pas la main à la pate.. Le client n'est pas roi.. Sur les incidents, il se contentera d’acquiescer et de constater que les réparations ont été bien faites, sans même s’excuser. Une insouciance désarmante et renversante. L’équivalent d’une journée de roundtrip en l’air..
Finalement, un bain dans l’eau chaude des Geysers revigorera mon pote. Il y a différents bassins avec une température qui décroit en se déversant de l’un à l’autre. Le phénomène est simple. Il pleut. La roche est poreuse et laisse passer l’eau jusqu’au magma. Là l’eau bout comme dans une cocote minute et sort sous pression. Au point d’éclosion du geyser, l’eau est si chaude que l’on peut y faire cuire son œuf. Des vendeurs vous en proposent avec un petit panier en osier.
Il nous faut nous réconforter..dans le tourisme..sans toutefois faire du rafting sur des radeaux de Bamboo. Lors d’une halte pour un café Latte ( ils sont excellents), nous avons estimé le temps de route et réservé par téléphone.
Toujours
sur la 1095, nous sommes prêts pour aborder le col. A contrario de la montée
sur Pai, le dénivelé est continu, mais c’est parfois assez raide et c’est
mouillé, donc un pilotage sous tension.. d’autant que l’embrayage de ma moto
souffre.. Jacques a investi dans un beau tee-shirt rose à manche longue. C’est
pour çà qu’il l’a acheté car cela évite les coups de soleil. Pour moi, cela
simplifie le suivi car même si les deux roues sont nombreux peu ont enfilé un
Tee Shirt Pink, plus facile donc à repérer.
Lors
d’une halte pour un café Latte ( ils sont excellents), nous avons estimé le
temps de route et réservé par téléphone. Nous sommes accueillis les bras
ouverts par l’hôtelier du . L’hôtel
surplombe un cours d’eau. Peu d’animation dans le village ou des forains
préparent leur étal pour demain jour de marché. Nous mangerons à l’hotel. L’hôtelier conversera en Thai avec Jacques. Bon repas, une singha et du vin, un Wifi avec
un bon débit comme dans la plupart des
lieux même s’ils sont encaissés comme ici. Par sécurité, détectant un endroit de connexion inhabituelle, Google bloque mon compte.. Il faut bien se souvenir de tous ses mots de passe dans ce style de situation afin de réinitialiser le tout ( et sur tous ses appareils.. mobile, Tablette et PC et pour tous ses comptes.. De quoi nourrir la soirée..
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