jeudi 31 octobre 2013

Bangkok.. sous le soleil.. ou l'on trouve de tout..

Sortie du bus vers 6 heures du matin, il nous faudra plus de deux heures pour regagner le domicile de Jacques. Le Taxi est littéralement bloqué. La circulation est complètement congestionnée.

Le temps de prendre une douche avant de repartir faire un peu de tourisme.

Au nord du quartier chinois, un marché au puce nous interpelle. Il se vend pour l'essentiel des amulettes qui portent bonheur ou chance,  Celles ci font l'objet d'un examen attentif. Un massage de visage au fil..


Mais il y a toutes sortes ..d'articles à vendre..


Non, Non ce n'est pas des sex toys.. ce ne sont que des symboles de fécondité.. nous sommes dans un quartier plus particulièrement dédié aux pratiques du bouddhisme.

Pour Jacques, c'est le retour aux sources...

C'est ici que l'on voit que ce pays a sauté une génération, celle du fil de cuivre tendu entre les poteaux éléctriques pour passer à la génération du Wi-Fi et du téléphone mobile.
Midi, l'heure de prendre un repas le long du Chao Praya,
Avant de repartir pour un nouveau périple dans le Bangkok des touristes..
Quand je vous disais que nous étions dans le quartier des touristes.. ici les canettes de bières sont recyclés.... C'est aussi l'occasion de boire une Singha.. sous des yeux attentifs..
Quand on vous dit qu'ici c'est quartier des touristes.. vous pouvez vous faire faire des cartes d'identité, d'étudiants, des permis de conduire, des cartes de Frequent Travellers,( pas celle d'Air France ou le marché est peu sollicité mais celle de LuftHansa et Star Alliance) d'Etudiants, de plongeur PADI.. le tout sous la surveillance de la police qui dispose de sabot de denver pour immobiliser les véhicules..










mercredi 30 octobre 2013

Sur la route de Chiang Mai..avant Tony's Big Bike

C'est la dernière ligne droite avec un stop dans un petit Guest house à deux heures de route de Chiang Mai . J'étais le seul résident. Une chambre simple pas loin de l'eau mais une grosse surprise au petit matin dans la salle de bain, les fourmis ont crée une autoroute durant la nuit.


Partout nous avons eu du Wi-Fi, et à un bon débit. De fait un peu partout, y compris dans les endroits les plus reculés, You Tube a remplacé les Jukebox avec un modèle économique assez intéressant. Youtube partage une bonne moitié de ses ressources publicitaires avec les artistes. Dans le même ce groupe optimise sa situation fiscale à l'échelle mondiale. Au travers de ce que nous avons pu observer en Thailande, le modèle fonctionne bien, notamment dans les lieux publics.  Internet est intégré dans la vie Thaie avec de plus en plus la notion d'un écran unique .

Retour sur Chiang Mai et une discussion assez sérieuse avec le manager de Tony's Big Bike qui a retenu le passeport de Jacques alors que celui-ci avait rendu sa moto et lui a demandé un quote part pour un choc sur le réservoir ( équivalente à la moitié du coût de la location). Furieux de cette forme de  racket, nous lui rappelons que le coût de la location est de 50% supérieure à celui de Mr Mechanic (cf un couple de Russe rencontré lors de notre périple) qui avait loué le même modèle pour la même durée. De plus la rouille du roulement à bille tel que l'on peut la voir dans notre post du 21 Octobre témoigne d'une médiocre maintenance du matériel sans oublier les épisodes de l'embrayage. Il est clair que nous avons pâti de la piètre maintenance des équipes de Tony's Big Bike. En face de ces évidences, nous obtiendrons le remboursement intégral des sommes indûment ponctionnées sur les deniers de notre co-rider.

Retour sur Bangkok par un bus de nuit assez confortable avec un assez impressionnant service à bord..

mardi 29 octobre 2013

De Katiliya .. retour sur Chiang Mai en passant par les zones tribales

Pas de soleil ce matin pour jouir de l'environnement vert, au petit déjeuner sur la terrasse, nous ne sommes qu'une dizaine de clients. Il nous faut repartir si nous voulons maintenir notre objectif de longer la zone frontière  et zone tribale. Une région particulièrement surveillée avec des check point nombreux. Quand un "Fareng" consulte la carte, les militaires n'hésitent pas à l'aider..et même faire quelques photos..
Dans ces régions montagneuses et enclavées de Doi Mae Salong, la culture du thé et du café a remplacé celle du pavot. Un petit thé noir, histoire de se réchauffer. Apparemment, cette plantation occupe pas mal de villageois qui prennent leur pose déjeuner.

Peu après, c'est l'arrivée à Doi Mae Salong. La région a un caractère qui se rapproche de celui des régions alpines tant par le relief que par le climat plus frais que dans le reste de la Thaïlande. Ce village s'est consolidé lors de la migration des chinois du Kuomitang qui ont fui la chine de Mao, avant de rejoindre la Birmanie, puis la Thailande. Il suffit de traverser Mae Salong pour mesurer l'influence des Hakka. Ici les panneaux sont en Thai mais aussi en Chinois.

Puis c'est la descente dans la vallée, avec çà et là quelques glissements de terrain. Une longue traversée d'un cinquantaine de Km à travers les forêts pour arriver  sur Thaton avant de rejoindre Chiang Mai demain pour rendre la moto. Une curiosité à Thaton, la police est joignable via Hotmail, ce qui n'est pas simple pour trouver le bureau de poste.. mais on y arrive

lundi 28 octobre 2013

De Pu Chi Pha à Mae Salong en passant par le Wat Rong Khun ( le Temple Blanc)


Aujourd'hui, une journée plus relax. La nuit à Pu Chi Pha fut assez froide. Communiqué avec les gestionnaires du guest house ne fut guère des plus aisés. Pas de connexion Internet, il a donc fallu utiliser le petit guide de poche pour demander une serviette et se faire expliquer comme fonctionner le chauffe eau.. Tout es écrit en Thai..alors pas simple..

Pour manger, c'est simple, ce sera une Tom Kha Kai ou Tom Kha Gai. Il s'agit d'une soupe traditionnelle Thai faite à partir de lait et de la crème de noix de coco, du poulet, du citron ou de la citronnelle,du galanga et après cela dépend de chacun.. des champignons, des légumes verts, du piment vert frais ou du rouge. En pratique, c'est un peu comme le pot au feu, chacun y apporte une variante.. si bien que j'en aurai mangé 12 au cours de mon séjour ..mais ce n'est jamais la même.. et lorsque l'on ne sait pas parler Thai.. Ce soir ma Tom Kha Kai..sera un simple bouillon sans une once de noix de coco.

Réveillé assez tôt par la fraîcheur, la brume domine la vallée mais aussi notre guest house.. Pas de magnifiques vues donc.. Au village suivant, il me faut faire le plein. La pompe est à la main. Un petit Thai, trainé par sa grand mère, regarde mon équipage. Il repartira avec un bonnet vert Mike sur la tête.

L'arrivée à Thoeng, ville de 80.000 habitants proche de nombreuses montagnes d'altitude moyenne entre 800 et 1500 m. Les paysans y apportent leur légume sur un marché particulèrement coloré. Des légumes, des champignons, mais aussi des grenouilles, des poissons dont des anguilles, du porc, du poulet, des abats..

et c'est pas fini..
mais le meilleur et le plus impressionnant pour un occidental.. c'est çà.
Après ce passage sur les marchés, une visite, recommandée par ma copine Chantal ( en médaillon) au Wat Rong Khun, baptisé le Temple Blanc pour les occidentaux. Le plus étonnant est que ce temple est de création récente ( 1997) par un artiste Thai dont la photo est partout.


avec des détails assez déroutants..

.. le tout avec des panneaux d'interdiction assez originaux. L'entrée est gratuite.. la pression n'est pas là..c'est donc volontiers que l'on va dans les galeries commerciales et les halls d'exposition. La photo du créateur est partout présente.

De retour sur Chang Rai, un marché plus traditionnel de vêtements, sac, outillage.. L'occasion de faire des emplettes.. et au milieu de ce fouillis.. des ordinateurs connectés
Allez, on quitte Chiang Rai, pour aller se mettre au vert... Je suis les panneaux et la carte pour rejoindre Katiliya Mountain Resort qui est un peu vide, mais assez relaxant.. Un peu cher pour la Thailand,( 8 fois plus que la Guest House de Pu Chi Pa).... Pour atteindre la réception, il faut rouler sur un chemin privé pendant plus de 2 km.. c'est dire que l'on se retrouve en pleine verdure..

dimanche 27 octobre 2013

Quelle route entre Chiang Thong et Pu Chi Pha !

En ce dimanche, l'équipe se sépare car Jacques doit raccompagner son épouse à l'aéroport de Chiang Rai.. Demain en effet, au boulot.. Nous nous mettons à deux pour que les tendeurs puissent arrimer le surplus de bagages, le casque bleu sur la tête, c'est le départ.. Il nous faut quitter la terrasse et son magnifique décor végétal.. Une petite surprise, il nous faut payer la chambre réservée via Booking..  car Booking ne sert qu'à la réservation. Il nous faut faire confiance..

De mon coté, j'ai fait le choix, d'aller dans les coins les plus reculées PU CHI FA. La route est belle et le lever de soleil magnifique, parait il? au moins d’après ce que l'on peut voir sur le net. 

Le site de Go Tour Thailand décrit la route comme bonne, steep and winding.. et l'on recommande le 4x4 notamment pour finir certaines cotes.Au lieu de prendre la grande route AH3 et de remonter comme le propose Google Map, je fais le choix le plus osé .. et je ne serais pas déçu.. comme le montre l'éboulement de terrain ..


Je suis le Mékong.. Beaucoup de brouillard..pour le coup, opter pour une petite moto légère et basse, s’avérera un choix judicieux.




Sur la route, des épiceries,, des boucheries en plein air..

Les paysans récoltent le mais. Dans un premier temps les épis de mais sont ramassés, puis mis dans des sacs en toile. Dans un second temps, ils sont portés jusqu'à la batteuse. Le grain est trié dans des sacs qui sont transportés jusqu'au camion ou ils sont vidés. Les cosses s'envolent, puis sont brûlés.


Sur la route, de fortes pluies..il me faut m'arrêter dans une épicerie de villages. J'achète une soupe instantanée, histoire de se réchauffer. L'épicière, qui a du voir peu de "fareng" me propose de l'eau chaude. Je sors mon mini guide de conversation thaï.. cela me coûtera 10 Baht..
 Dés la fin de la pluie, je reprends la route pour Phucheepha.. ( l'orthographe est différente) mais c'est bien là. Le village est sur pilotis. Je choisis le guest house le plus élevé de façon à pouvoir profiter du lever de soleil. ( qui ne viendra pas durant mon séjour tandis que la température descendera jusqu'à 12°)

samedi 26 octobre 2013

De Chiang-Khong au Golden Triangle

Ce matin , un petit déjeuner sur la terrasse encastré dans la verdure, face au Mékong qui constitue la frontière entre la Thaïlande et le Laos. Par sa longueur, ce fleuve, qui naît sur les plateaux tibétains, se situe au 4 rang en Asie. Directement ou indirectement, le long de ses 4000 km il impacte la vie de quelques 70 millions de personne de plusieurs pays. Autant dire que ce fleuve est source de friction entre les différents pays qu'il traverse au point que cela à donner lieu à un comité internationale du "Mekong River Commission" ou les deux plus grands pays concernés la Birmanie et la Chine n'ont qu'un statut d'observateur. Pour de plus amples infos, je vous renvois à la lecture de  wikipedia et You tube 

Le parti est pris de longer le fleuve jusqu'au Golden Triangle, pointe extrême entre la Thailande, le Laos et le Cambodge puis de revenir par l'intérieur des terres.

La région est montagneuse. Le parcours est sinueux et parfois aérien. L'occasion de voir des paysans couper le mais dans les pentes fortes, Il s'agit d'une des régions les plus agricoles de Thailande. 

Si le gouvernement Thais a imposé l'arrêt de la culture du pavot, il n'en reste pas moins que le voisin Birman est considéré par les organisations internationales,United Nations Office on Drugs and Crime,comme le second producteur d'opium illicite derrière l'Afghanistan. Les populations de ces régions sont considérées comme vivant en deçà des seuils de pauvreté. Beaucoup de contrôles donc afin de contrer le trafic.

Arrivée au Golden Triangle qui présente peu d'intérêt en soi, sinon que c'est le point de jonction entre les trois pays.( Birmanie, Laos et Thaïlande). Beaucoup de petits commerces pour satisfaire le touriste. Dans l'ensemble, la concurrence existe et les prix sont plutôt raisonnables.  Des bateaux font la navette. Des restaurants locaux. Un musée de l'Opium..Un resort de luxe.. The Imperial Golden Triangle Resort..
Retour par l'intérieur des terres. La route est en cours de réfection et d'élargissement. A l'instar de la communauté européenne, les pays de la région sont en train de mettre en place un marché commun régional. Les Thai ont compris tout l'intérêt qu'il y avait à avoir des moyens de communication moderne.. d'ou la construction de cette voie rapide. Le seul problème est que, pendant la construction, la circulation n'est guère détournée et l'on roule sur une route en terre battue dont l'état évolue au gré des pluies..



vendredi 25 octobre 2013

de Chiang Mai a Khong Kam, via Chiang Rai

Nous sommes déjà Vendredi et les 600 km de la  première partie de notre boucle ont déjà étéparcouru. Nous nous levons tôt car Jacques doit partir chercher Madame à l'aéroport de Chiang Rai à prés de 3 heures de route à prés de 200 km, plus 100 km pour atteindre Chiang Khon. C'est donc un longue étape mais sur un bon tronçon avec 4 voies le plus souvent. Un petit déjeuner, plutôt copieux et savoureux. De jour nous profitons nettement plus de notre environnement du TWEECHOOL Botanic Garden. Madame arrive en début d’âpres midi ce qui me laisse le temps de visiter le magnifique botanic garden.

Le parc a été crée par un couple de Thai, amoureux de jardinage, qui ont entre autre regroupé plus d'une centaine de sorte de palmiers en provenance du monde entier, mais aussi des cactus, 
.. et quelques animaux sauvages et de magnifiques arbustes sculptés.

Au nord de Chiangmai, Mae Chedi Mai, dans la province de Chiang Rai, à proximité du Kunchae National Park, une source d'eau chaude jouxte un temple où quelques jolies Thaies exhibent leurs atouts.. Les statues sont assez bien conservées. Les pierres sont de différentes couleurs ce qui donne une certaine originalité à ce site.
L'eau est très chaude. Elle sort à plus de 65°. Nous avons l'occasion de l'éprouver la température de l'eau. Dans une cafetaria, deux bacs en bois vous permettent de tremper les pieds ( au moins d'essayer). Personnellement, je n'y suis pas arriver. Je comprends d'autant la réaction des deux thais à qui j'avais demandé de tremper leur pieds pour les prendre en photo.
Chiang Rai, considérée comme le "Gateaway to Golden Triangle",  offre de belles villas et une belle Horloge dorée. La ville aurait connu un certain boom ces dernières années, d'une part gràce a sa position stratégique, mais aussi comme une ville plus calme ou les riches thais se mettent au vert. Nous approchons des frontières du Laos. Pour quitter Chiang Mai en direction de Chiang Khong, la signalisation peut facilement prêter à confusion dans la mesure ou tout est écrit en Thai.. merci à la carte de l'Ipad et la géolocalisation. Cela nous permettra de trouver la bonne route en dépit de détours nombreux.
 Madame Jacques a réservé le guest House prés du Mékong. De l'autre du fleuve, à l'impressionnant débit, se trouve le Laos. Nos chambres donnent directement sur le fleuve avec vue sur le Laos. Point particulier, si la réservation est passée via Booking, il nous faudra payer la chambre sur place. Le cadre est assez agréable au point que nous rencontrons deux touristes Thai, venant de Bangkok,  passeront leur journées dans le restaurant sur la terrasse en éclusant des "Singhas"  et du Cote de Rhone le lendemain. Un supermarché Tesco vient de s'ouvrir à la sortie de la ville. L'occasion pour notre couple d'acheter et de consommer leur 6 bouteilles en une après-midi.  Après nos interlocuteurs, la région est en effet susceptible de se développer avec une sorte d'un marché commun du sud-est asiatique en construction en s'inspirant de l'exemple de la communauté européenne.

Un tour en ville, sera l'occasion d'assister à une fête dans le temple avec l'envol de nombreuses lanternes.






jeudi 24 octobre 2013

De Khum Yuam à Chiang Mai en passant par Doi Ithanon

 Aprés la moto, c'est aujourd'hui le casque qui me lache. Les deux vis de la visière se sont envolées si bien que le morceau de plexiglas rayé, en prend à son aise de façon inopportune avec le casque. Outre le plein d'essence, en face du Seven/Eleven, il me faut trouver le garagiste bricolo de Khum Yuam. A force de signes, mes interlocuteurs m'indique un garage à la sortie du village qui mettra définitivement la visière hors d'état de nuire mais aussi de fonctionner. Les vis en métal ont remplacé celles en plastiques.. mais la visière est définitivement fixe..Difficile de se plaindre, le garagiste m'a rendu service bénévolement.. Par contre je suis de plus furieux envers Tony's Big Bike pour cette piètre prestation supplémentaire.    Le parcours d'aujourd'hui est assez éprouvant, plus de 4 heures de route sinueuses pour atteindre Chiang Mai en passant par le sommet le plus élevé de la Thailande Doi Ithanon à prés de 2600m. le dénivelé est tout aussi remarquable puisque la route monte et descend de façon assez discontinue avec des pentes assez fortes  qui auront raison des dernières velléités de mon embrayage..merci Tony's big Bike..je termine certaines côtes en tombant toutes les vitesses jusqu'en première.. vitesse que d'une manière normale, un motard n'utilise que pour démarrer.. Si l'on veut voir le coté positif, rouler doucement permet d'éviter les chutes lorsque la route n'est qu'un amas de boue.. Ça et là, il y a des glissements de terrain au détour de la route. Celle reste assez sinueuse avec parfois des vues dégagées. Le relief des zones traversées est telle que la route suit assez souvent la ligne des crêtes et rarement le fond de la vallée.

Le temps de prendre une photo devant le panneau pendant une courte éclaircie.. et l'orage éclate sans que cela réveille la jeune femme Thai qui est préposée à la cuisine. La cantine a semble t il été construite pour résister aux intempéries.
Sur la route vers Chiang Mai, un peu de tourisme agricole. L'occasion de constater qu'ici les moissonneuses batteuses sont des 4x4. Rien d'étonnant lorsque l'on observe la topographie des champs..

C'est le retour sur Chiang Mai ou je m'empresse de rejoindre la magasin de Tony's big Bike avant l'heure de la fermeture à 17h30. Un autre interlocuteur anglais nous reçoit, encore plus sympa que le premier, parlant mieux français.. Je lui fais part de nos problèmes. Il ne proteste même pas. Il se contente de commenter l'excellente réparation de notre motociste de Pai. Pour l'embrayage qui patinne, pas de problème, il me propose simpelement de changer de moto. Une autre est disponible avec 50.000 km de plus au compteur mais les plaquettes de frein doivent être changées. Cela devrait prendre trois quart d'heure, cela prendra une heure et demi.. Mon anglais, sympa, mais un peu cossard, préfére laisser le travail de changement de plaquettes au thai de service.. qui pour le moment n'est pas là..Pour le moment j'obtiens pour le moins une connection wi-fi, le temps d'échanger quelques messages avec Jacques.. Il est tard quand nous repartons. Pour gagner un peu de temps pour demain, nous prenons la sortie au Nord de Chiang Mai pour rejoindre la route de Chaing Rai.. le seul problème est que nous ne savons pas lire le Thai et qu'il nous est particulièrement difficile d'identifier une guest house. Finalement nous aboutirons dans un luxueux "botanical Resort" que nous quitteron pour aller manger dans un petit Thai à moins de 500 métres..  et comme chacun pourra le remarquer il a beaucoup plu et les pantalons sont bien mouillés..


Nous mangerons du riz gluant. Pour le retour, Jacques m'enseigne la conduite à la Thai.. en gros c'est d'une part prendre la piste d'arrêt d'urgence .. mais en plus dans le sens inverse jusqu'au résort.. Le tout pour éviter de prendre la route et faire un U-Turn ( comprendre un demi tour)..
Une douce et voluptueuse nuit nous attend.. 





mercredi 23 octobre 2013

Mae Hong Son: Un impressionnant travail d'horloger.. Visite chez les Karen. ( Femmes giraffes)

En se promenant hier soir dans Mae Hong Son, Jacques avait fait remplacer la pile de sa montre. En discutant avec le jeune homme, celui ci lui annonce que son pére est un horloger hors pair. Bien qu'un peu sceptique, Jacques m'en informe et m'incite à mettre le jeune homme au pied du mur. Après avoir fait le tour du marché, nous revenons auprès de l'horloger et sa famille qui mange avec sa famille. Il est 19 heures environ. L'artisan nous demande de revenir vers 22 heures ce que nous ferons. Le jeune homme qui parle anglais, nous dit que son père a démonté la montre et qu'il a trouvé l'origine de la panne. Il nous montre un pièce dont le ressort aurait cassé.  Il doit en fabriquer une autre. Il est 22 heures. Nous prenez rendez vous pour le lendemain dans le début de l’après midi après la visite de la tribu Karen ( les femmes au long cou). Ce que nous ferons.. La montre à mécanisme automatique, une Kinetic avant les grandes séries que sortira SEIKO, est réparé.. Toutes les piéces que nous avions vu la veille au soir étalé sur l'étroit plan de travail sont en place.. et la montre fonctionne ( et maintenant depuis plus de 8 jours).


Pendant ce temps Jacques en profite pour faire des achats, bien plus sérieux, qu'il n'y parait. Il s'agit de protéger les avant bras du soleil et ses effets ravageurs pendant les virées en deux roues. Le vent vous donne la sensation de fraicheur, si bien que ce n'est que le soir que vous ressentez les coups de soleil.. autant vous protéger avec des trompe l'oeil en forme de tatouage. Tant qu'on y est autant donné dans le dragon..pendant ce temps un petit papillon a trouvé une magnifique piste d’atterrissage

Pendant le temps de la réparation, l'option a été prise d'aller visiter un village Karen et les femmes au long cou. Je dois avouer que je suis un peu mal à l'aise devant ce tourisme ethnique,  qui si l'on en croit la presse spécialisée, profite beaucoup plus à l'industrie des agences de voyages qu'aux tribus elle-même, mais comme nous ne passons pas par les agences..Pour ceux qui veulent en savoir plus le meilleur article que nous ayons trouvé sur le fond de ce sujet est celui Metronews nous nous achetons une bonne conscience à bon compte.. De plus comme nous le verrons le voyage se mérite. Jacques laissera sa moto peu après la route asphaltée tantôt sur la moto tantôt à pied, avec des passages à gué, mais aussi dans la boue et les cailloux. C'est là que j'apprécie la Phantom à la fois basse et légère. Comme en compétition de ski, le mieux est encore de taper dans les creux. et comme la moto est basse cela permet de conserver plus facilement l'équilibre  avec les deux pieds à plat. Je ne suis pas sûr qu'un trail 650, soit mieux adapté, dés lors qu'il y a quand même du trafic de deux roues..

Finalement, nous parvenons au village, mais impossible de suivre les deux roues locaux. Le village est protégé de la curiosité touristique. Une sorte de village exposition est dédié à ce sport. Nous avons pris le parti de faire marcher le commerce local et ferons quelques achats, avec en premier lieu des bières car ils nous a fallu marcher sous le cagnard..
Pour le reste de la journée, nous partons tardivement vers 16h aprés avoir récupéré la montre et mangé. La rouge 108 entre Mae Hog SOn et Khun Yuam ne présente guère de difficultés. Ce soir nous resterons dans notre profil en logeant au Ban Farang (la maison des étrangers). Dans cette Hill guest house, nous rencontrons un couple de russe de St Petersbourg et Moscou qui tienne à se distinguer de leur compatriotes qui fréquentent les plages du sud de la Thaialande.  En discutant avec eux, nous apprendrons qu'ils ont eux aussi loué une Phantom mais en bien meilleur état que les nôtres ( cf le post du 21 octobre ° mais surtout aux 2/3 de notre prix cher chez Mr Mechanic 1994 à Changmai.. Ce qui nous fait d'autant enragé que nos problèmes mécaniques s'empilent.. Le soir, coupure électrique dans le village, nous mangerons à la bougie... Certains thaïs s'éclairent avec leur smartphone qu'ils placent devant des glaces afin de capitaliser au maximum sur les lumens..